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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 05:38

L'hydrogène, l'énergie du futur ? Un rapport parlementaire publié mardi propose de doper son développement en France, notamment pour alimenter des voitures électriques à plus grande portée et l'injecter dans le réseau gazier, à condition qu'il soit réellement «vert».


Ce rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) suggère des mesures à même de permettre à la France de rattraper son retard sur les deux pays en pointe en la matière, l'Allemagne et le Japon.

Les auteurs, le sénateur socialiste du Tarn Jean-Marc Pastor et le député socialiste de Moselle Laurent Kalinowski, proposent notamment de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène (sauf à partir d'hydrocarbures) en détaxant notamment l'électricité utilisée pour le produire.

Appelant à un «positionnement clair» du gouvernement en faveur de cette énergie, ils suggèrent également d'élargir le système du «bonus écologique» aux véhicules utilitaires à pile à combustible consommant de l'hydrogène, et de simplifier la réglementation en vigueur.

«L'hydrogène n'est pas qu'un moyen de stocker de l'électricité pour le restituer un peu plus tard, son principal intérêt est d'être utilisé directement comme combustible pour véhicule ou d'être injecté dans le réseau gazier», a plaidé M. Pastor.

Lors d'un déplacement lundi dans le Tarn, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affiché son soutien et promis une «feuille de route» pour structurer la filière hydrogène.

Dans un communiqué publié mardi, il écrit que «structurer complètement cette filière (...) permettra d’offrir une solution complète et différentiante sur le marché international, adaptée aux usages de marché complexes (aéronautique, maritime, logistique…)».

Le ministre estime «que les marchés de l’hydrogène devraient générer en France un chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros par an d’ici 10 à 15 ans, permettant la création de plus de 10 000 emplois».

L'hydrogène a l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre lorsqu'il est consommé pour dégager de l'énergie. Seule de l'eau (H2O) est produite, lorsqu'il se combine avec l'oxygène. Il peut notamment être utilisé dans des véhicules électriques équipés de «piles à combustible», qui l'utilisent pour produire de l'électricité, ce qui permet aussi d'augmenter la portée souvent faible d'une voiture électrique.

Hydrogène «vert» contre hydrogène fossile

Un kilo de dihydrogène (H2) mis ainsi dans un réservoir sous pression (pour environ 6 à 8 euros du kilo actuellement) permet de rouler une centaine de kilomètres, ont rappelé MM. Pastor et Kalinowski.

Mais un des obstacles principaux à son essor est qu'il ne se trouve pas ou peu dans la nature sous sa forme utile du dihydrogène, et qu'il est actuellement quasi intégralement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon, etc.) polluants. Une situation qui le rend au final peu vertueux, sauf pour dépolluer les villes.

Toutefois, il peut également être produit via des catalyseurs d'eau consommant de l'électricité renouvelable (éolien, photovoltaïque...) ou en extrayant l'hydrogène du biogaz, qui peut lui aussi être obtenu à partir de ressources renouvelables (fumiers, déchets, etc). Mais ces solutions «propres» pour produire de l'hydrogène ne sont pas encore compétitives.

Une des pistes, avancée par les deux parlementaires, est d'utiliser l'électricité des énergies intermittentes (photovoltaïque, éolien, etc.) pour produire de l'hydrogène lorsque la demande en courant (et donc son prix) est faible. Cette solution permettrait en outre de stocker de l'énergie, un des grands points faibles de l'électricité.

Ce système, dit de «Power to gas», nécessiterait probablement de revoir le système en vigueur du tarif d'achat de l'électricité renouvelable, puisqu'actuellement en France, toute l'électricité «verte» est injectée en priorité sur le réseau.

Derniers obstacles à l'émergence de l'hydrogène: la construction nécessaire d'un nouveau réseau de stations de distribution, et d'infrastructures de transport, forcément coûteuses, du fait des contraintes physiques et de sécurité, le dihydrogène étant hautement inflammable.

Une solution, suggérée par le rapport, serait alors d'injecter l'hydrogène dans le réseau gazier classique en proportions limitées (à raison de 5 à 20%) pour alimenter les chaudières et les gazinières des Français.

Les constructeurs français Renault et PSA ont privilégié respectivement les voitures électriques à batterie et hybrides. Mais des géants français comme Air Liquide, GDF Suez, Areva ou Total oeuvrent à l'émergence de l'hydrogène. Une start-up, McPhy Energy, a également mis au point une solution de stockage d'hydrogène sous forme solide. L'équipementier Zodiac Aerospace explore le potentiel des piles à combustible à l’hydrogène pour l'alimentation électrique à bord des avions.

 

Extrait de "20minutes"

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 19:22

Les défenseurs de l'environnement espéraient une législation en bonne et due forme, mais le projet risquait de semer la zizanie entre les Etats membres de l'Union. La Commission de Bruxelles a donc renoncé à encadrer par la loi, au niveau européen, l'exploration et l'exploitation des pétroles et gaz de schiste, préférant adresser une simple « recommandation » non contraignante aux capitales européennes. Elle en fera l'annonce officielle, le 22 janvier, lors de la présentation du « paquet énergie climat ».

Cette décision représente un arbitrage défavorable à Janez Potocnik, le commissaire européen chargé de l'environnement, qui voulait limiter l'impact écologique de la fracturation hydraulique des roches renfermant pétrole et gaz de schiste. M. Potocnik était soutenu par les eurodéputés et – plus mollement – par certains Etats, comme la France et l'Allemagne. La première a interdit la fracturation hydraulique sur son territoire depuis la loi du 13 juillet 2011. La seconde la bannit dans les zones riches en eau.

En revanche, le projet suscitait la très vive opposition de pays comme le Royaume-Uni, la Pologne, ou la Roumanie, soucieux, comme aux Etats-Unis, d'engager l'exploitation de ces ressources non conventionnelles pour disposer d'une énergie bon marché.

« PAS BESOIN DE RÉGULATION SUPPLÉMENTAIRE »

Pris en étau entre les deux écoles, José Manuel Barroso, le président de la Commission, et son équipe ont tranché pour une simple recommandation. 

« De nombreuses législations environnementales sur l'eau et les déchets miniers, par exemple, permettent déjà d'encadrer l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste », justifie un haut responsable de la Commission : « Il n'y a pas besoin à ce stade d'une régulation supplémentaire. »

Le document, qui sera présenté le 22 janvier et que Le Monde a pu se procurer, préfère donc fixer une série de « principes communs minimaux » afin d'harmoniser les conditions d'extraction des hydrocarbures non conventionnels. Libre à chaque gouvernement d'aller au-delà. Et de légiférer, s'il le souhaite.

 

La future recommandation préconise une évaluation approfondie de l'impact environnemental de chaque projet avant l'attribution de permis d'exploitation et d'exploration et précise les critères qui devraient conduire au lancement de la production. 

« Un site ne devrait être choisi que si l'étude de risques démontre qu'aucune injection directe de polluants dans les nappes d'eaux souterraines ne résulte d'une fracturation hydraulique à haut volume », indique le document. Ce dernier précise aussi dans la foulée certaines « exigences opérationnelles » censées réduire l'impact sur l'environnement – sur l'eau en particulier – des techniques employées afin d'extraire les hydrocarbures. Le texte suggère entre autres d'informer les riverains quand certains produits chimiques sont utilisés, ou pas, sur un gisement : « Une transparence renforcée devrait faciliter l'acceptation par le public » de ces technologies, veut croire la recommandation.

FORT LOBBYING POUR ÉVITER QUE BRUXELLES NE LÉGIFÈRE

La Commission veut cependant pointer les risques liés à l'extraction des gaz de schiste, regrettant le manque de concertation entre les capitales européennes à ce sujet : « Les experts sont d'accord pour dire que les gaz de schiste équivalent à un impact environnemental cumulé supérieur, par comparaison, à celui de l'extraction de gaz conventionnel », observe le rapport à paraître le 22 janvier. 

« Les Etats membres ont commencé à interpréter la législation environnementale européenne de manière différente, et certains développent des règles nationales spécifiques, comme des interdictions et des moratoires », analyse la Commission : « Cela conduit à un cadre opérationnel de plus en place fragmenté et complexe au sein de l'Union européenne. »

 

La Grande-Bretagne, elle, a fait ses choix, s'engageant clairement dans la filière du gaz de schiste, considérant qu'elle est aussi prometteuse que le pétrole de la mer du Nord découvert dans les années 1960. Rien d'étonnant donc à ce que Londres – avec d'autres capitales – ait déployé un fort lobbying pour que Bruxelles ne légifère pas.

« Notre stratégie à court terme est de s'assurer que le paquet climat contienne des lignes directrices robustes, inspirées par le Royaume-Uni, mais pas de proposition législative », écrivait en novembre 2013 le nouveau représentant britannique à Bruxelles, Ivan Rogers, dans un courrier à son gouvernement.

L'ancien conseiller de David Cameron sur les questions européennes se voulait d'autant plus déterminé qu'une éventuelle législation aurait pu être soutenue par le Parlement européen et une majorité d'Etats. « Nos alliés les plus importants sont la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, et la République tchèque, ce qui veut dire que nous ne sommes à ce stade pas en mesure de rassembler une minorité de blocage, en cas de propositions législatives », écrivait-il. Depuis, son pays a obtenu gain de cause et la négociation tant redoutée par Londres n'aura pas lieu.

 

Pologne et France, les mieux dotées en Europe

 

Réserves Les réserves d’huiles et de gaz de schiste représentent 10 % de la totalité du pétrole et 32 % du gaz exploitables dans le monde, selon une étude de l’Agence américaine d’informations sur l’énergie (EIA) publiée en juin 2013. Au sein de l’Union européenne, la Pologne et la France seraient les pays les mieux lotis.

 

Incitations Afin d’encourager l’exploitation du gaz de schiste, Londres a accordé aux collectivités locales concernées le reversement de l’intégralité de la taxe professionnelle perçue, ce qui pourrait représenter jusqu’à deux millions d’euros par an et par site.

 

Article tiré du Monde Par Philippe Ricard (Bruxelles, bureau européen)


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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 21:12

Le plus grand ferry au monde propulsé au gaz naturel liquéfié GNL sera construit à Saint-Nazaire par le chantier naval STX et la compagnie maritime française Brittany Ferries.

 

Ce nouveau ferry  réduira la facture énergétique de la compagnie et lui permettra de se conformer à la réglementation européenne qui obligera en 2015 les compagnies maritimes à réduire leurs émissions de dioxyde de soufre, SO2.

 

Ce ferry de nouvelle génération est issu du programme de recherche Pégasis, pour power efficient gaz innovative ship, répondant aux demandes de l'Union Européenne de produire des navires plus respectueux de l'environnement. Le futur ferry mesurera 210 mètres de longueur pour 34 en largeur, il est prévu de pouvoir embarquer 650 voitures et 60 camions sur 2500 mètres de roulage. 2450 passagers pourront prendre place à son bord, où ils disposeront de 675 cabines.

Le choix de propulser le navire avec du combustible gaz au lieu du fuel lourd n'altérera pas sa vitesse de croisière, 25 nœuds, c'est du côté du dimensionnement des soutes que les choses diffèrent, le gaz occupe 4 fois plus de place que le fuel à autonomie équivalente.

Pour STX ce ferry "propre" représente 2.6 millions d'heures de travail, et une commande 270 millions d'euros. La livraison est prévue à l'automne 2016.

 

 

brittany_ferries.jpg

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 19:41

C'est parti TOTAL se lance dans l'exploitation du gaz de schiste chez nos voisins d'outre Manche .

 

Quleques mois après GDF Suez,le géant pétrolier français va à son tour en association avec Dart Energy (Singapour), Igas et Edgdon Resources (deux sociétés cotées en Grande-Bretagne) exploiter le gaz de schiste dans le Lincolnshire.

L'exploitation par fracture hydraulique a été validée par le premier ministre anglais,qui espére relancer avec cette exploitation son économie ,en copiant les USA et le Canada où l'exploitation du gaz de schiste a participé à la relance en faisant baisser le prix de l'énergie .

 

Comment sera géré et surveillé cette exploitation qui utilise des quantités d'eau importantes mais surtout beaucoup de produits chimiques que l'on devrait sans nul doute retrouver sous peu dans la nappe phréatique ...pas d'informations sur le sujet !

 

Le démarrage de l'exploitation de ce gaz de schistes ,la nouvelle poule aux oeufs d'or des pétroliers va bien entendu engendrer pas mal de convoitises dans les autres pays d'Europe où les réserves dont importantes comme la France .

Ce "grand laboratoire" que va devenir la grande bretagne devra être surveiller de prêt sous peine que les résultats ne soient tronqués par les grandes compagnies .

 

gaz-schiste-formation.JPG

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 15:40

 

Voilà un bel outil pour, à la fois faire avancer technlogiquement et aussi populariser la voiture électrique.

En 2014 une championnat de F1 éléctrique va voir le jour et parcourir les plus grandes capitales du monde.

 

Les courses se feront en plein centre ville de quoi appuyer encore plus sur l'attrait de la formule .

 

La vidéo qui suit, est super sympa et on est vite pris par le pilotage presque silencieux de ce petit bolide .

Terminé le vrombissement des V8 ou V6 ,place au silence et à la vitesse de l'électrique.

 

Rendez vous en Septembre pour le premier grand prix qui se déroulera en Chine .. Un signe qui souligne l'intérêt certain du championnat et de la voiture électrique .

 

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 16:59

De trop nombreux mois de silence liés à un manque de temps certain !

 

Mais c est decidé comme une bonne resolution de début d' année Brunolecolo est de retout sur le web .

 

Je vais de nouveau m' exprimer sur tout ces sujets du developpement durable et de l écologie e,n cette periode où toutes ces preocupations, ces necessites pour nous et la planète sont oubliées par nos politiques et par nous même.

 

Je sens la nécessité de vous informer et de relancer à mon niveau les sujets essentiels pour la planète.

 

Je vous souhaite une bonne année 2014 , pensez planète ! 

 

 

planete-danger.jpg

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 13:40

 

 

La Foire Internationale de Bordeaux 2011 qui se déroule du 28 Mai au 5 Juin accueille en son coeur le salon du développement durable :

Le Salon de l’Environnement et du Développement durable en partenariat avec l’ADEME vous propose d’aborder le développement durable à 360° !

Le développement durable appelle l’innovation, modifie les modes de vie, cherche de nouvelles solutions et les sujets sont multiples et transversaux. Pendant les 9 jours de la Foire, la 11ème édition du Salon de l’Environnement et du Développement durable, organisée en partenariat avec l’ADEME vous propose d’aborder le développement durable à 360° !
Traitement et gestion de l’eau, énergies renouvelables, produits bio, nouveaux matériaux pour un habitat sain et plus respectueux pour la planète… : les professionnels du secteur seront là aux côtés des associations, des organismes institutionnels et des collectivités territoriales. Une véritable plateforme de conseils, d’informations et d’échanges.
Puis faites un crochet par « la Maison du Développement durable »,  grande exposition interactive qui se visite comme une vraie  maison. Une sensibilisation grandeur nature pour toute la famille sur les gestes éco-citoyens dans la vie quotidienne.

A cette occasion le site www.decodurable.com sera présent sur laFoire de Bordeaux Hall 3 et vous proposera sa sélection de produit .

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 09:54

SalonPlaneteDurable-Pub2011-1

 

Le salon Planète Durable ouvre bientôt ses portes pour sa quatrième édition au parc des expositions porte de Versailles.

Ce salon est celui de la consommation durable d'aujourd'hui et demain,sur lequel vous retrouverez et pourrez acheter les produits Bios et verts ,mais aussi découvrir les tendances de demain en matière de développement durable te de sauvegarde de la Planète.

Un salon qui vaut le détour,et Décodurable qui sera présent vous y invite et vous offre des entrées *

Pour cela rien de plus simple,rendez vous sur le site www.decodurable.com dans la rubrique contactez nous et écrivez nous un petit mot !

 

*offre limitée à 2 entrées par foyer dans la limite des places disponibles.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 14:14

 

Le salon Planète Durable se tiendra à Paris Porte de versailles du 31 Mars au 3 Avril.

Pour sa quatrième édition,le salon de la Consommation Durable présentera les dernières innovations en matière de développement durable et des exposants proposeront à la vente leurs produits.

Vous pourrez également tester sur piste voitures et vélos électriques.

Vous pourrez très prochainement par le biais du blog de Brunolecolo gagner vos places pour ce salon !

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:27

SalonPlaneteDurable-Pub2011-1.jpg

 

Pour sa quatrième édition,le Salon "Planète  Durable" qui se tiendra à Paris du 31 Mars au 3 Avril Portes de Versailles,revendique une nouvelle fois par son programme son titre de Salon de la Consommation Durable et surtout Salon de demain.

En effet non seulement comme beaucoup de salon déjà existants vous pourrez sur place trouver toute une gamme de produits respectueux de la planète dans un espace marché particulièrement bien aménagé et convivial,mais ce n'est pas tout.

Sur ce salon,seront exposés ou bien commercialisés des produits nouveaux,qui vont révolutionner demain en matière d'écologie. D'ailleurs les entreprises ne s'y trompent pas et l'on pourra trouver là de grands groupes qui passent au vert ! mais aussi de plus petites entreprises qui ont fait de l'écologie et du durable leur raison de vivre depuis leur création ...

Ce salon est un lieu d'échange et de découverte tant par la diversité des produits,mais aussi par les conférences et les animations proposées.

Pour moi il s'agit d'un salon INCONTOURNABLE pour découvrir l'écologie d'aujourd'hui et de demain .

Consultez le site du salon qui est très complet :

 

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