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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 19:03
Le leader mondial des logiciels de gestion du cycle de vie des produits vient d'ériger son nouveau siège mondial, cohérent avec ses objectifs de développement durable. Le bâtiment abritant les employés de Dassault Systèmes veille à réaliser des économies d'énergie, grâce notamment à des ampoules à basse consommation et à la récupération de son énergie thermique
Dix ordinateurs rassemblés dans une même pièce, ça chauffe... et c'est de l'énergie à revendre. Née en 1981, la société Dassault Systèmes a choisi de donner l'exemple en matière de développement durable. "On ne peut pas dire aux gens de faire les choses si on ne fait rien soi-même", explique Jérôme Duc, directeur de projet à la coordination de Dassault Systèmes, faisant référence aux logiciels simulant les "crash tests" et cycles de vie de produits conçus par ses pairs. "La vision que nous avons des produits ne nous permet pas de faire autre chose que du développement durable", insiste-t-il.

En décrochant le score "Hautes Performances" en Haute qualité énergétique (HQE) dans 5 domaines environnementaux (au lieu des 3 requis par le label), l'entreprise nichée près de la forêt de Meudon semble avoir relevé le défi qu'elle s'était lancé. Lorsque la température extérieure descend à moins de 7 degrés, Dassault Systèmes utilise 70 à 80% de son énergie thermique pour approvisionner en chaleur ses nouveaux bureaux, répartis sur 57 000 mètres carrés. Pour inciter l'employé à snober l'ascenseur, les escaliers sont chaleureusement éclairés et recouverts d'un revêtement. Arrivé dans son bureau, le quidam est détecté par des sondes aux plafonds, déclenchant l'allumage de tubes fluorescents à basse consommation sauf si ces mêmes sondes discernent un grand soleil. "Grâce aux modulateurs de lumière, on apporte uniquement un complément à l'éclairage naturel. Celui-ci passe au travers de vitrages clairs, comme si nous étions dehors", détaille Jérôme Duc. Les fenêtres présentent par ailleurs une excellente étanchéité thermique, grâce à l'inclusion d'une couche de gaz à base d'argon dans la façade.

"Une opportunité d'investir dans les économies d'énergie"

Plutôt qu'une contrainte, Jérôme Duc voit ces aménagements comme une "opportunité d'investir dans les économies d'énergie". Un retour sur investissement attendu d'ici 2 à 50 ans, (selon les structures concernées), ça vaut bien une tirelire "verte" de 7 millions d'euros. A fortiori si celle-ci se remplit grâce au pécule attendu de 55 centimes par kWh, versé par EDF en échange de l'électricité générée par les panneaux photovoltaïques installés sur les toits.

Pour superviser la consommation énergétique journalière du campus, l'entreprise a installé une régie informatisée. Impossible d'oublier un robinet qui goutte ou une lampe qui tremblote. Même l'empreinte sur les nappes phréatiques a été étudiée. "Le bâtiment repose sur une bâche qui récupère toutes les eaux de pluie, qui sont réinfiltrées dans le sol et n'engorgent donc pas les réseaux publics d'assainissement", précise Jérôme Duc.

Quid de l'énergie humaine? "Nos restaurants proposent une gamme de produits bios et des cafés équitables", annonce Jérôme Duc. Avec pérennité, confort et économie, le "green test" de Dassault est réussi.


Article tiré du JDD.

L'expérience est interessante et peut etre redeployée dans de nombreuses sociétés ou l'ordinateur est roi .
Une conception,un approche d'entreprise à mediter et à dupliquer.
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